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16ème
Salon Champenois
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La capitale du Champagne se trouvant à cent trente kilomètres de Paris, cela constitue une distance idéale pour une balade en voiture de collection; suffisamment près pour éviter toute panne inopportune qui gâcherait le week-end, mais suffisamment loin pour s'échapper des embouteillages de l'Île-de-France et profiter pleinement d'une journée à la météo assez clémente. Les nostalgiques (qui ne l'est pas?) pourront profiter de cette sortie pour parcourir les vestiges du circuit de Reims et y prendre quelques photos. Dès les abords du parc des expositions, le stationnement sauvage incite à profiter de la moindre place et à marcher un peu, à moins d'arriver en ancienne et de profiter gratuitement du parking qui leur est réservé juste en face de l'entrée principale.
Une fois les sept euros du billet acquittés, nous pouvons dominer, du haut des escaliers, les nombreux exposants qui, succès oblige, ne bénéficient pas d'un stand à l'intérieur du bâtiment.
Mélange de professionnels et de semi-professionnels, cet espace de vingt mille mètres carrés vous permet de dénicher la pièce d'occasion qui vous faisait défaut, que vous ayez une vieille Porsche 911 (capot moteur à 100 euros) ou un moteur V10 Asiatec de formule1 (soupape à 1 euro, piston à 75 euros, culasse à 250 euros, bloc à 400 euros, etc...).
On y trouve également une zone consacrée à la vingtaine de voitures à vendre mais les prix annoncés, du moins ce premier jour, nous ont semblé un peu trop élevés pour que les transaction se fassent réellement (une Ford Thunderbird coupé 62, propre, s'annonce ainsi à 14 000 euros, et une De Soto 54 à 11 000 euros).
Plus abordables, des "bonnes bases de restauration" sont disséminées au hasard des stands, souvent encore sur le plateau qui les a convoyées (Peugeot 302 à 4000 euros).
Un alignement de véhicules militaires se termine par une véritable, et opérationnelle, cuisine de campagne qui fera bien des envieux parmi les nombreux visiteurs qui ont dû sauter un repas, faute de s'être résignés à faire la centaine de mètres de queue à l'unique point de vente de frites du salon...
Comme nous faisions partie de ces derniers, nous en avons profité pour pénétrer plus rapidement à l'intérieur du bâtiment qui, schématiquement, se divise en trois halls: - Un espace
central se consacre à une exposition de modèles prestigieux
avec, cette année, un hommage particulier rendu à la marque
Delahaye qui est représentée par une dizaine de véhicules
rutilants.
Cela n'est
ni dû à la quantité ou à la qualité
du plateau en général (présence de deux magnifiques
Voisin, d'une belle Porsche Carrera RS, etc...), mais plutôt à
l'absence des quelques "stars absolues" qui épicent le
salon parisien; il faudra probablement encore attendre quelques années
avant de pouvoir déplacer des véhicules du niveau exceptionnel
du Bluebird Proteus en Champagne.
La partie consacrée aux motos était aussi riche avec une mise en avant des productions Helyett.
- A droite
du hall central, on trouve les vendeurs professionnels de pièces
détachées neuves, indispensables à la restauration
de votre ancienne.
Cette partie consacrée aux pièces et accessoires est donc plus grande que celle de Rétromobile, ce qui ravira ceux qui "mettent les mains dedans", d'autant que les prix y sont plutôt moins élevés.
- A gauche
du hall principal, on découvre un élément essentiel
pour le développement de notre loisir préféré;
une multitude de clubs et d'associations.
En résumé, le salon de Reims est plus grand et plus populaire que son homologue parisien; le côté "parisien", avec ses réceptions privées et ses cocktails sur des stands "privés" ne nous manque pas et nous préférons fouiner à la recherche des pièces, documentations ou objets introuvables... D'ailleurs, si vous ne le saviez pas, Reims n'est pas une région où l'on manque de Champagne!
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